3 réflexions au sujet de « +71 »

  1. Oh non, je reste sur ma (très grande) faim.
    Ca commençait pourtant bien. Dommage.

3 réflexions au sujet de « +70 »

  1. France terre d’asile ; France, patrie de la « Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen » ; France, qui proclame au fronton de ses édifices publics « Liberté, Égalité, Fraternité » et qui ajoute parfois « Laïcité » ; France de Danton et de Robespierre ; France dont je suis fier et que j’aime.
    mais aussi
    France de la haine, France raciste, arrogante, méprisante, prétentieuse … France qui utilise, comme elle l’a trop souvent fait, sa police pour de basses et ignobles œuvres : cette France là, je l’exècre et j’en ai honte.

  2. Comme je regarde surtout des bons films, j’ai de bonnes références. Ça me fait penser à 6eme sens, l’idée que les exclus sont là autour de nous, silencieux, et que l’on peut ressentir leur présence. Que l’on est pas tous autant sensible à leur présence, que certains les voient, d’autres pas.

  3. Pourquoi n’ais je pas pris le temps de découvrir ce film et ces films avant. Merci d’être ainsi tous les deux, de donner ces messages, de nous maintenir éveillés…en vous choisissant pour accompagner Marjane, nous avons fait l’un des plus beaux choix de notre vie. Merci

14 réflexions au sujet de « +69 »

  1. Réjouissant.
    C’est bien de retrouver F. Lordon et son « D’un retournement l’autre « , cité dans le Manifeste de 100jours.
    Vive la couleur contre la grisaille, et l’humour contre le cynisme !
    Et le corbeau flatté qui se retrouve à l’eau, chapeau !

  2. De toutes façons, si les Arnaud et autres Bernard gagnent tant d’argent, ce n’est pas de leur faute … on le leur donne, ils ne peuvent pas refuser. Quant aux ouvriers – excusez, salariés : un ouvrier travaille, un salarié est une feignasse payé à rien foutre – qui passent des heures dans les transports pour aller passer 8 heures à effectuer un boulot sans intérêt pour quelques poignées d’€uros, que voulez-vous, c’est le marché qui commande, les Arnaud et autres Bernard n’y peuvent rien non plus.

  3. Réjouissant votre film, plein d’esprit et de malice. C’est cadeau le côté enfantin et très précis de la démonstration au tableau noir, la mise en scène des questions réponses aux milliardaires collés au mur, ahhhh! les alexandrins, les jets de musique, l’énergie insolente de ces jeunes femmes et cadeau la couleur des vêtements. Bravo. La pomme balancée par dessus l’épaule je l’ai finie avec plaisir. Si Camille à la réalisation est aussi féminin, alors bravo les filles, la femme est bien l’avenir de l’homme.

  4. Enfin une solution politique qui plus est concrète (proposée en fin de film)

    Vite ! Passons à la pratique !

  5. Pareil pour moi. Les alexandrins pour dire la tranquille arrogance de classe, voila une une belle trouvaille, et très bien mise en scène.

  6. Superbe fin qui pose au passage la question de la violence dans les démocraties capitalistes.
    Ce type incarne la saloperie ordinaire de la violence systémique, mais il ne peut l’incarner seul et ne peut être tenu comme responsable unique des vies détruites.
    Au premier degré, toute violence contre lui serait immédiatement renvoyée au « terrorisme » maléfique (islamo-tarnacois).
    Le financier fait joujou avec les jouets que l’État lui a mis dans les mains.
    Mais il n’en reste pas moins un nihiliste responsable à sa hauteur. Alors à l’eau l’imbécile, une bonne douche froide pour reprendre contact avec la vie « réelle »!

  7. bon petit film où j’ai eu le plaisir de voir Judith, puissiez-vous être les parques de la finance coupant les fils de ces gredins…

    bises

    Nicolas

  8. sans le son, je passais à côté de ces savoureux alexandrins et de l’accompagnement musical très réussi; bravo, go on, you can! je vous aime

3 réflexions au sujet de « +68 »

  1. ça fonctionne! la place qui redevient lieu de rencontre, le temporel et l’intemporel, une fraternité qui nait. ça me met de bonne humeur merci pour ce beau docu!

  2. Yep, mister Michel, joli moment du présent qui croise le passé et qui me projette dans l’avenir…

20 réflexions au sujet de « +67 »

  1. Sauf que ceux qui bouffent de la merde ce n’est pas tant qu’ils aiment ça qu’ils ne peuvent, très souvent, pas faire autrement. Quant aux élections pièges à cons, je laisse la responsabilité de cet avis à l’auteur de ce court du 67ème jour au demeurant plutôt assez bien vu.
    À propos de tomates à voir impérativement, si vous ne l’avez déjà vu, l’extraordinaire documentaire de 12 minutes 30 au titre paradisiaque de « L’île aux fleurs », mais cependant très corrosif (et ça date de 1989).
    http://video.google.com/videoplay?docid=-8867512033765032709

  2. Avoir attendu les 2/3 du projet pour voir un peu de porno dans les 100jours… il était plus que temps !!

  3. Merci beaucoup pour ce film courageux Mr Jean-Gabriel Periot …
    Quand je vois des choses comme cela … je sais que je ne mange pas de la merde … je sais que je ne suis pas ici pour manger de la merde … je sais que je ne suis pas le seul à comprendre que j’ai mangé tellement de merde qu’il m’a fallu(s) bien des errements pour faire ce simple constat : nous sommes tellement perdus que nous nous prenons pour de la merde … et oublions de donner du sens à ce merdier!
    Merci à tous ces gens courageux qui prennent le risque de vivre dans ce merdier … quel beau fumier pour une (UN)manité à naître: version 1.1 de la source 0.0 ( pour le coeurs à l’écoute ;-) !!!

  4. Si je pouvais donner un titre à ce court je l’apellerai « Mangez utile ! »
    youhou ! j ai ri aujourd’hui!
    Et je suis contente de voir des images reflétant cette pensée que la bouffe et la politique, santé, capitalisme…tout est lié.
    A quand un court sur la viande, le soja, les céréales,….et j’en passe..
    On peut renverser, un système économique en mangeant…
    Il faut également savoir être acteur et pas seulement « pauvres petits consommateurs » sans argent.
    Il faut chercher, s’informer, et c’est possible de manger utile! et pas plus cher…

  5. « Oh excellent!!! warf warf la carotte dans la touffe, mdr, oh c’est clair, dégouté, lol lol +1″ dit-il en partageant à tous ses contacts. Puis il regarda successivement Bref et le Zapping du jour avant de terminer un succulent tiramisu Danone.

  6. Même s’il y a un précédent avec le film culte de Furtado « l’île aux fleurs », bravo pour l’exercice, la « performance ». Mais le film de Furtado commence au Brésil dans des champs de tomates et finit dans une décharge publique à regarder des êtres humains chercher de quoi se nourrir pendant que la voix off nous définit l’état de liberté. le frottement entre voix et image crée de la pensée.
    À réfléchir à votre film me viennent quelques questions. Son côté lisse et imparable, son efficacité, les images pétaradantes, le rythme, le ton détaché de la voix font penser à un objet de pub. Est ce un objet de pub? Est ce que réellement ça peut nous détourner de manger de la merde, de voter de la merde? Peut-être est-ce une manière de plus de se foutre de tout, de rire de la merde en la mangeant, d’être au diapason du cynisme de l’époque, succès des « guignols », un certain cinéma belge … Où est la place du spectateur la dedans? Je ne la vois pas; il est sommé d’avaler et prié d’applaudir à la fin. Il s’agit tout de même avec 100 jours de chercher comment, par des objets films, troubler l’ordre et donner envie d’agir. Votre film qui nous divertit bien pourrait-il troubler l’ordre public?????

  7. 1. heureusement pour nous que l’humour est indissociable de la politique, que l’anarchie ne s’habille pas qu’en noir, que la critique n’est pas que contrition… cependant, je suis d’accord, le grand bain du spectacle nous a même ôté cette possibilité de l’humour. mais à partir du moment où toute possibilité de réagir autre que violemment est devenue spectaculaire, que faire ?
    2. c’est un ciné-tract, un pamphlet qui se revendique comme tel, qui énonce une position, la mienne. ni plus ni moins. si tout ciné-tract est film de propagande, comme toute publicité l’est, la différence est qu’il n’a rien à vendre. le spectateur peut refuser le film, le critiquer, en rire, je ne vois pas en quoi il vous somme d’applaudir.
    3. faire des films politiques ne sera jamais faire de la politique. faire des films sur la révolution ne sera jamais faire la révolution. tout cinéaste « engagé », moi inclus, est dans un rapport de bonne conscience petite-bourgeoise. aucun film ni aucun cinéaste en tant que cinéaste ne peux en effet « troubler l’ordre public ». (très exceptionnels, et courageux, ceux qui ont eu cet effet là.)
    4. je pense que ce que j’affirme des cinéastes, moi y compris, est aussi vrai pour les spectateurs, moi y compris. pourquoi ne pas « agir » plutôt que de chercher des raisons d’agir dans des films, pourquoi ne pas pas s’engager plutôt que de regarder des films engagés ?
    PS. personnellement, et sans humour, je refuse de manger des putains de légumes d’été en plein hiver pour toutes les raisons que je donne dans le film. je refuse aussi et c’est plus important l’idiotie de ces élections présidentielles et le consensus pseudo-démocratique qui nous enjoint de faire notre devoir de « citoyens » bien sages et bien rangés. comme faire un film politique détourne de la Politique, ces élections à venir, comme les précédentes, ne nous donnent juste que la satisfaction de pouvoir choisir notre maître en toute « liberté » et la bonne conscience du devoir accompli (pour les cinq ans à venir). énoncer aujourd’hui, comme d’autres hier, que la démocratie ne se joue pas dans une telle mascarade reste une position dissensuelle. Et c’est celle que j’énonce dans ce film.

  8. Super! En 5 minutes aujourd’hui on a fait géographie et éducation civique.
    Les élèves ont adoré (surtout les 6e).

  9. Seul le cinéma pornographique est politique car c’est le seul qui mène à l’action.

    JL Godard

  10. J’ai failli mettre le lien de cette vidéo sur mon « site » (enfin ce qui ressemble à) et puis j’ai tiqué… A la fin !
    Qui suis-je en effet ? Un consommateur de merde avec des goûts de merde où quelqu’un de responsable ? L’auteur de cette vidéo s’adresse à qui exactement ?
    J’ai cru qu’il cherchait à nous rendre responsable, à nous renseigner ocazou on saurait pas tout ça et nous, c’est vous, c’est moi, pas toujours responsables mais pas non plus merdeux…. Sauf à la fin ! Où on est tous des merdeux sauf l’auteur.
    Alors là, non ! ça marche plus, désolée.
    Dommage… C’était bien fait sinon…

  11. Je ne vois absolument pas l’intérêt d’agrémenter cette vidéo d’images porno, la nudité passe encore, car nous sommes tous nés nus mais le reste n’est qu’un moyen de racoler le chaland, eh oui, vous utilisez les mêmes codes que les gens dont vous semblez dénoncer les actes ( TV poubelle ). A ce titre, votre petit film ne vaut pas mieux, à mes yeux et s’il se veut provocateur, je crois surtout qu’il fait l’effet d’un pétard mouillé.. :)

    Un peu d’originalité, que diable! Utiliser le porno pour vendre sa pensée, c’est vu, revu et re-revu. Ca ne me donne même pas envie de disserter sur le fond, quand la forme est aussi nulle. Mais ça n’engage que moi.

    A bon entendeur!

4 réflexions au sujet de « +66 »

  1. Très beau film, plein de poésie et de réalisme, nous sommes des voyageurs immobiles ! encore bravo

  2. Deux mondes : d’un côté le luxe, « clean » et aseptisé, de l’autre les travailleurs qui vont ou reviennent du boulot dans le bruit des transports en commun « shakers » où ils somnolent, rêvent à un monde meilleur, ou finissent de se réveiller.
    Le Monde change ? Oui, c’est certain, mais pour s’engager dans quelle direction ?
    Les multinationales se démènent, à grand renfort de publicités qui se veulent attirantes, pour que cette direction soit la même : production, consommation, plus vite, plus grand … toujours plus. Ce toujours plus qui ne peut qu’appauvrir les pays pauvres pillés par ces multinationales et conduire le Monde dans l’impasse.
    Le vent tourne ? Sera-t-il assez puissant pour nous détourner de cette société de malheurs ?
    La prière est inutile, alors luttons ! Mais le combat sera rude car notre mode de vie consumériste, imposé par un capitalisme triomphant, est bien gluant et nous retient à notre poteau des supplices.

  3. Vincent, j’aime vraiment ton film ! Pour moi, tu arrives bien à capter un sentiment diffus qui oscille entre la beauté et la froideur, l’envie et l’angoisse… Un beau voyage angoissant. Enfin la bande sonore est super !

  4. Bravo pour cette belle réalisation, sincère et réaliste, qui fait à la fois réfléchir, voyager dans un monde bien particulier, avec une bande son aussi bien faite.

2 réflexions au sujet de « +65 »

  1. En 1939, il était trop tard : les républicains espagnols aidés par les brigades internationales étaient matés par Franco et la légion Condor d’Hitler venu bombarder Guernica. Et pendant ce temps, les démocraties européennes faisaient le dos rond, espérant on ne sait trop quel miracle.

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Les commentaires sont fermés.

7 réflexions au sujet de « +63 »

  1. Les 100jours2012 ont repris depuis 63 jours et je ne l’apprends qu’aujourd’hui !
    pffff…
    Alors, 63 divisé par 37…

    Merci, merci, merci.

  2. Des commentaires, va pas y en avoir trop, je crois.
    Le factuel suffit.
    La question qui s’impose à moi : comment peut-on désirer intégrer les Compagnies Républicaines de Sécurité ?
    A part le plaisir de faire bouffer le plexi de l’abribus à tonton Raoul, je veux dire.

  3. Je vois pas pourquoi il faille être CRS pour filmer tout ça. Je trouve que c’est un peu facile comme commentaire. dans le film on vois des tas de photographes et d’autres caméraman..

  4. En fait dès qu’on a une caméra ou un appareil photo, on est immunisé contre les CRS. Bon à savoir pour les manifestants.
    Vivement les manifs avec tous une caméra au poing. Pensez à vous coller un autocollant « France 3″ ou « le Figaro » quelque part aussi, pour faire encore plus vrai.

  5. Mais non, c’était un exercice pratique pour apprenti photographe et cinéastes….

3 réflexions au sujet de « +62 »

  1. Comme dirait Omer Simpson en regardant Twinpeaks : « oh c’est beau… j’ai rien compris »

  2. Peu étre que Omer voulait dire par là une « vérité » du dit cinéma,
    ou le cinéma n’est pas là pour nous permettre de comprendre le monde,
    mais de l’éprouver…?