11 réflexions au sujet de « +18 »

  1. Quand le reste de beurre est trop mince … on peut le couper dans l’autre sens.
    Bordeaux se meurt dites-vous chère Marthe … si vous voyiez Poitiers …
    Les rénovations des centres-ville c’est l’occasion d’en chasser les habitants modestes et les voitures : résultat, tout le mode fait ses courses à la périphérie (Leclerc, Auchan … )
    Un jour, nous (je suis marié) irons à Barcelone.

  2. quand je vois un petit déjeuner au beurre doux je me dis que la gastronomie se meurt aussi :)
    mais c’est tellement vrai que nos villes deviennent de plus en plus triste à mesure qu’en s’embellissent ou plutôt s’aseptisent…

  3. Je n’ai jamais connu Bordeaux vivante, joyeuse ou gaie même il y a 10 ans un truc lourd plane audessus… je ne sais pas si c’est juppé ou quoi.

  4. Bordeaux a ses lieux joyeux et alternatifs comme toute ville de cette taille.
    Mais il y a une volonté globale d’effacer ça au profit d’une ville musée.

  5. Moi je m’en fous de la gentrification de Bordeaux : tout ce que je vois c’est un énième film avec une voix off sans timbre, encore les informations à la radio, des plans séquences trop longs, caméra porté, du petit déjeuné de la réalisatrice, puis de son appart, d’un enfant dans le parc, d’une place vide au petit matin, etc., etc.
    Désolé, malgré le propos intéressant, je baille à m’en décrocher la mâchoire, et j’entends Juppé qui se marre, en se disant que c’est pas encore ce film qui changera quelque chose à sa politique.

    MAIS BORDEL, LA FORME C’EST AUSSI IMPORTANT QUE LE FOND.

    Je préfère mille fois un film qui me dit « saucisse » d’une manière inventive qu’un film qui me dit « gentrification » de manière lénifiante.

  6. Alors, Gregory, il faudra que tu attends un peu ou que toi meme propose quelque chose de differente, et peut etre tu trouveras le film que tu veux voir. Par le moment, nous avons propos ça, et on a pas mal reflechit au contenu et  la forme. A des voix off des realisatrices qui parlent depuis l’intime, pas vident a faire. Si tu n’est pas capable de varoriser cette sensibilite, si le personel n’est pas politique, alors… il n’y a rien  faire.

  7. Faut pas prendre tout ce que je dis au pied de la lettre !

    Cela dit, c’est pas Juppé qui changera sa politique en voyant un film, c’est tous les bordelais qui, après avoir vu un film à venir sur 100 jours, prendront d’assaut sa mairie et lui fileront des baffes.

    Quel réalisateur relève le défi ?

  8. cette fois ci, cher monsieur, je souscris totalement à votre propos.  votre proposition est tout à fait intéressante.

    Révélations sur des cas de corruptions, d’attributions étonnantes de marchés publiques, de financements occultes… il y en aurait des choses à montrer.
    Mais je crains que nous ne soyons vite censuré par les modérateurs de ce site.
    en effet je viens de découvrir qu’Isabelle Juppé, épouse du maire de Bordeaux, à rédiger en 2008 un ouvrage intitulée « la femme digitale » http://www.lafemmedigitale.fr/le-livre/

    qui prouve doncsont attachement sans concession à  la famille digitale http://www.lafamilledigitale.org/
    dont les liens avec ce site ne sont plus à prouver.

    Autant dire que l’on risque rapidement de se faire clouer le bec…

    encore une fois, la révolte est en train d’être tuée dans l’œuf de l’oligarchie.

    vite une omelette!

  9. C’est pas un peu une posture hypocrite que de critiquer les centres villes gentrifiés? Les déçus peuvent toujours aller en banlieue: à l’inverse de Bordeaux plages, c’est moche et vivant.