8 réflexions au sujet de « +20 »

  1. Cette interrogation exprimée à voix haute, en images et en sons, a un effet empathique et poétique.
    S’interroger, (se) questionner tout en marchant, filmant, créant, c’est vivre.
    David suspend le temps tout en avançant. Quel mystérieuse performance !
    David vieilli certes.
    Confirmation est donnée aujourd’hui qu’il vit.

  2. Je ne sais pas dire ce qui m’a le plus impressionné dans la fin. Si c’est l’omniprésence de l’autocrate syrien ou de me dire que c’est grâce à JC Decaux qu’on le voit si bien dans la nuit.

  3. Merci pour ce film, qui est comme une réponse à mon commentaire sur le film 18 !
    Même économie de moyens que dans beaucoup de films de 100 jours, sauf que c’est ambitieux et inventif tout du long. La fin est vachement bien, quelle chance d’avoir pu tourner en Syrie.
    Un reproche : la diction de la voix off, à la limite de l’audible, est retrait par rapport aux images et au propos. C’est peut-être voulu, mais je trouve que ça ne fonctionne pas bien. Peut-être qu’un acteur aurait-il pu la dire mieux ?

  4. Quand je vois ce genre de commentaires, j’ai l’impression d’être dans une école de documentaire… »tu aurais pu… », « tu aurais du… » je ne crois que ça soit l’intérêt d’un tel espace de dialogue… mais peut-être me trompe-je…

  5. Délaisser la peur, le calcul, la culpabilité…ne pas laisser la marche du monde dicter les fluctuations de notre bonheur…une très bonne piste…try a little bit tenderness in this « everyone’s world »

  6. Les images de la Syrie sont à rapprocher de celles qu’on reçoit en ce moment. Une dictature est parfois paisible, avec juste quelques portraits répétitifs sur les panneaux. Mais elle contient une potentialité de répression, qu’elle n’hésite pas à lacher lorsqu’il le faut.
    C’est aussi pour ça qu’on peut s’inquiéter de l’accumulation par l’Etat, chez nous, de capacités de répression. C’est lors des crises que l’Etat montre les dents, c’est lors des temps calmes qu’il semble édenté.