+60

Un film de Colin Péguillan et Laghia Sanz

5 réflexions au sujet de « +60 »

  1. Bonjour,
    Ce film sur la « gauche, droite » à travers des témoignages de différentes générations repositionne bien ce débat. Bravo aux auteurs et réalisateurs. La gauche « devrait » garder avant tout cette solidarité qui nous fait bien défaut dans nos sociétés occidentales. Les pauvres, les riches, le Sud, le Nord …. Gardons l’espoir d’un monde meilleur. Bonne journée. Amitiés. Claire.

  2. La question au delà de gauche et droite et que si la droite est, reste, demeure, de droite (on a même parfois une droite d’extrême droite) il faut savoir de quelle gauche on parle. La gauche ou la gauche de gauche, celle qui a envie de changer le cadre.
    et une petite citation de F. Lordon, déjà présent dans notre Manifeste :
    « Il n’est pas inexact de dire parfois qu’« il n’y a pas d’alternative », mais à la condition – hors laquelle le fait d’escroquerie intellectuelle est constitué – d’ajouter aussitôt qu’une proposition de ce genre n’a de validité qu’à l’intérieur d’un certain cadre, et sous la prémisse implicite de ne pas toucher à ce cadre. Or si dans le « certain cadre » il n’y a pas d’autre solution possible, il y a néanmoins toujours la solution de sortir du cadre. Et de le refaire. Les choses deviennent alors étrangement simples sous cette perspective : être de gauche, c’est être prêt à attaquer le cadre.  »

    et l’article complet : http://www.telerama.fr/idees/presidentielle-j-51-la-campagne-vue-par-frederic-lordon,78502.php

  3. « garder avant tout cette solidarité » , certes, mais la mettre en oeuvre, l’exercer c’est une autre histoire !
    et « garder l’espoir d’un monde meilleur » d’accord, comment être contre ! mais je crains qu’espérer ne suffise pas pour construire un monde meilleur.

  4. La droite c’est refuser la lutte des classes : les classes s’établissent naturellement, il y a les dominants, les forts, ceux qui entreprennent, créent des besoins inutiles et les dominés, les faibles, qui ne savent pas s’imposer, qui ne savent pas résister. Les dominants profitent de la faiblesse des dominés pour « réussir » dans la vie – faire du fric – grâce au travail de ces derniers, pour tendre vers une société sauvage, où la loi de la jungle fait rage.
    La gauche, c’est accepter la lutte des classe : les classes s’établissent naturellement, il y a les dominants, les forts, ceux qui entreprennent et les dominés, les faibles, qui ne savent pas s’imposer. Il faut utiliser les capacités des dominants pour permettre aux dominés de vivre correctement, s’attacher à redistribuer les richesses engendrés par ceux qui les produisent, les dominés, pour tendre vers une société humaine, aussi achevée que possible.
    L’utopie, c’est refuser les classes sociales. Chacun travaille selon ses capacités pour produire ce que chacun a besoin et améliorer la vie de tous ; tous ont le droit absolu de se loger, de manger correctement, de s’habiller convenablement, de vivre en y prenant plaisir. Nul ne peut être payé plus de vingt fois le montant du salaire le plus faible : personne ne peut prétendre valoir plus de vingt fois une autre, mais il faut quand même stimuler les plus faibles pour qu’ils progressent sans attiser la convoitise. Il n’est pas impossible que cette disparité finisse par disparaître quand chacun aura vraiment compris qu’il est mortel.

  5. « Il y a une guerre des classes, c’est un fait, mais c’est ma classe, la classe des riches, qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la gagner »
    Warren Buffet