+07

Un film de Damien Dedieu.

10 réflexions au sujet de « +07 »

  1. Fun. Sommes-nous les fondateurs immatures ? Sommes-nous les jeunes loups? Comment et pourquoi jouer le jeu ?

  2. Il s’agit donc bien d’un espace où, malgré tous les aléas de la projection, les questions essentielles restent les mêmes. S’investir, donner, s’engager, perdre, détruire. Assumer ses convictions et prendre ses responsabilités. L’histoire, les actions, le temps, reconnaître l’autre, faire un « putsch », prendre la place de, détourner. Séduire, commander. Le collectif et le leader. Partir… Finalement ce jeu de rôle n’en est que plus ludique et moins virtuel, c’est le nôtre.
    La douce mélancolie qui s’échappe du déclin d’un rêve numérique… Merci.

  3. En même temps ça peut inquiéter: n’importe quel domaine, y compris les plus futiles, peuvent devenir des abris pour des « actions politiques » qui ne s’expriment plus du tout ailleurs. Ou comment, face à la dépossession, on se recrée des champs de contrôle et de compétences virtuels.

  4. Là, franchement le rapport entre la société réelle et virtuelle est un peu alambiqué…
    Pourquoi pas un film sur la décroissance tant qu’on y est…

  5. La vie est un jeu où chacun recrée son microcosme personnel pour essayer de trouver sa place et tenter d’accoucher de ses propres règles fantasmées, qui, au final, s’avéreront n’être qu’un ersatz des règles de la vie elle-même

  6. je reste assez intrigué, moi qui ne connais RIeN à l’univers des jeux en ligne…j’ai seulement un peu peur de la dématérialisation de l’existence, avec l’évocation dans ces « interviews » de types et de niveaux de compétences qui caractérisent les « êtres » que l’on côtoie…glups…

  7. Moi j’ai trouvé ça super, la matrice vue comme un jeu, un jeu de miroirs avec nos propres reflets…Anarchy is not dead! un petit coup de maître!

  8. Anarchy??? Mais elle est où l’anarchie dans ce groupe de mec qui veut de la compet’ et qui fait des putsh, dans lequel on fait de la lèche et on a besoin d’un leader charismatique…

  9. je trouve ce film fascinant, avec le côté inquiétant et séducteur que traduit ce mot.
    J’y vois comme une sorte de répétion dans le virtuel des relations au quotidien : l’enfermement dans la chronologie ; la peur de l’Autre ; les petites stratégies qui en découlent ; les frustrations assurées ; la négation de désirs plus profonds, en rester à l’écume des choses.
    Un bon film un peu glaçant.