14 réflexions au sujet de « +69 »

  1. Réjouissant.
    C’est bien de retrouver F. Lordon et son « D’un retournement l’autre « , cité dans le Manifeste de 100jours.
    Vive la couleur contre la grisaille, et l’humour contre le cynisme !
    Et le corbeau flatté qui se retrouve à l’eau, chapeau !

  2. De toutes façons, si les Arnaud et autres Bernard gagnent tant d’argent, ce n’est pas de leur faute … on le leur donne, ils ne peuvent pas refuser. Quant aux ouvriers – excusez, salariés : un ouvrier travaille, un salarié est une feignasse payé à rien foutre – qui passent des heures dans les transports pour aller passer 8 heures à effectuer un boulot sans intérêt pour quelques poignées d’€uros, que voulez-vous, c’est le marché qui commande, les Arnaud et autres Bernard n’y peuvent rien non plus.

  3. Réjouissant votre film, plein d’esprit et de malice. C’est cadeau le côté enfantin et très précis de la démonstration au tableau noir, la mise en scène des questions réponses aux milliardaires collés au mur, ahhhh! les alexandrins, les jets de musique, l’énergie insolente de ces jeunes femmes et cadeau la couleur des vêtements. Bravo. La pomme balancée par dessus l’épaule je l’ai finie avec plaisir. Si Camille à la réalisation est aussi féminin, alors bravo les filles, la femme est bien l’avenir de l’homme.

  4. Enfin une solution politique qui plus est concrète (proposée en fin de film)

    Vite ! Passons à la pratique !

  5. Pareil pour moi. Les alexandrins pour dire la tranquille arrogance de classe, voila une une belle trouvaille, et très bien mise en scène.

  6. Superbe fin qui pose au passage la question de la violence dans les démocraties capitalistes.
    Ce type incarne la saloperie ordinaire de la violence systémique, mais il ne peut l’incarner seul et ne peut être tenu comme responsable unique des vies détruites.
    Au premier degré, toute violence contre lui serait immédiatement renvoyée au « terrorisme » maléfique (islamo-tarnacois).
    Le financier fait joujou avec les jouets que l’État lui a mis dans les mains.
    Mais il n’en reste pas moins un nihiliste responsable à sa hauteur. Alors à l’eau l’imbécile, une bonne douche froide pour reprendre contact avec la vie « réelle »!

  7. bon petit film où j’ai eu le plaisir de voir Judith, puissiez-vous être les parques de la finance coupant les fils de ces gredins…

    bises

    Nicolas

  8. sans le son, je passais à côté de ces savoureux alexandrins et de l’accompagnement musical très réussi; bravo, go on, you can! je vous aime