Une réflexion au sujet de « +91 »

  1. Je ne sais pas si l’affichage des portraits (d’hommes forts ?) et le chant de l’hymne national deux fois par jour est plus efficace qu’un débat sur l’identité nationale, mais les Thaïs dans le métro (de Bangkok ?) sont aussi tristes que les parisiens.

5 réflexions au sujet de « +90 »

  1. Où comment la disparition de l’image, la brûlure du film devient brûlure politique, aveuglante et répétitive… Et le temps politique, un espace de répétition permanent, décalage approximatif alimenté par les mêmes idées, les mêmes paroles, les mêmes schémas… Rien ne subsiste que cette amertume d’avoir toujours le même scénario…
    On recommence, mais jusqu’à quand ?

  2. Et ces chaises, que font elles, vacillantes, brulées, secouées mais immanquablement prêtent à recevoir, encore ? Frêles et endurantes, disponibles pour le spectacle à revenir. Elles seront toujours là.
    « On est la caution on est l’action » ,
    et puis, une brèche « Tu ski souvent la nuit? »,
    ça se transforme et ça revient, elles seront assidûment là, patiente et préparées.

  3. c’est un film qui met la pression. la répétition est vachement bien trouvée avec le thème, bravo. l’image jaunie, vieillie, toujours la même, toujours ces mêmes bonnes vieilles chaises qui attendent. ça me fait penser aux écoles communales où l’on vote, où tout est vieux et usé, marche encore mais s’use à chaque fois. genre « c’est reparti pour un tour »

  4. Ping : -06 « Là, les nécessaires révolutions » | 100 nuits

  5. La dictature des mots en -tion, on a envie que ça s’arrête et en même temps on est curieux de voir jusqu’où ça va aller… ça interpelle, ça accroche, bravo !

5 réflexions au sujet de « +89 »

  1. Superbe doc! Belles images, situation forte, avec même une pointe d’humour. Et sans commentaire. Bravo.

  2. Un éclat, un surgissement, un geste,
    Il y a ces images bien sûr, il y a ce dont elles sont constituées, des vies, des rituels et des communs,
    Il y a ces oppositions, ces opposants, ces gardiens, ces captures, ces angles, ces places libres et ces espaces défaits, ces endroits conquis et ces lieux dominés, ces interstices dans les planches d’une scène où l’on ne joue bien souvent que du tragique,
    Il y a cet enchevêtrement, ce maillage, on dit montage en cinéma il paraît, où on coupe, où on enlève pour mieux garder, où on retranche pour faire apparaître,
    Il y a ces ruptures, ces breaks qui disent autrement, où un instant s’écoule entre les parcours, où l’on passe de l’un à l’autre, où cet Autre existe,

    Et puis il y a ce texte qui ne conclue rien puisqu’il semble tout annoncer : « là, les nécessaires révolutions »…

    We insist ! Freedom now…

  3. C’est donc eux, dont on parle partout en ce moment? Le chômage, l’identité perdue , l’insécurité? Je les imaginais plus menaçants.

  4. Ping : -06 « Là, les nécessaires révolutions » | 100 nuits

2 réflexions au sujet de « +88 »

  1. Gracias por seguir evidenciando que los videoastas y los periodistas no hacemos lo mismo ! Tu vido me hace pensar en la marcha que acabamos de hacer en Francia, en la que tb caminaban espanyoles, es una revolucion global y nuestros documentales son necesarios para que la huella quede en la memoria, diferenciada de esas noticias de urgencia de las que nos olvidamos en pocos dias… Un abrazo desde Francia !

  2. Très marrant cette incompréhension par ce travailleur de la caméra et du micro de ce que c’est qu’une manifestation. Il lui manque sans aucun doute la pratique de manifs pour ses propres intérêts (et non comme commentateur/spectateur)

    Muy buena esa incomprensión por ese trabajador de la cámara y del micrófono de lo que es una manifestación.
    Sin duda le falta practicar manis por sus propios intereses (y no como comentador/espectador)

8 réflexions au sujet de « +87 »

  1. Le peuple n’a nul besoin d’artifices, de poudre aux yeux
    Les partis sont tous égaux.
    Le Centrisme à pole ovoide n’est pas une solution.
    La société se doit d’etre baptisée et ses prédicateurs excommuniés.

  2. Toujours cette idée de « consommer » de la politique partidaire ; le choix en magasin n’est, semble-t-il, pas suffisant ou de qualité. Et si la politique n’était pas qu’une question de choix périodique mais une activité citoyenne habituelle ? Fatiguant et compliqué, n’est-ce pas ? Mais c’est aussi une façon de trouver sa place.

  3. Eh oui. En plus de A et B il y a toutes les lettres de l’alphabet. Et avec elles on peut écrire et lire des choses plus complexes que le choix binaire A ou B. Dingue !

  4. a voté !!!
    Bravo pour ce film sans artifices et plein de sens. Ni noir, ni blanc, gris ou haut en couleurs.

  5. Finalement la question résultante de ce film est bien la plus complexe et en même temps la plus intéressante :
    - « nos » : Mais qui est ce « nous » dont on nous parle ? Il va falloir le constituer…
    - « aspirations » : Que faire ? Tant de possibles : il va falloir y songer et les accorder avec le « nous ». Belles discussions en perspective….
    Ça risque de nous occuper un moment et c’est tant mieux, c’est une des plus belles questions qui soient.
    :)

  6. La finalité d’une opposition est toujours bilaterale bidirectionnelle et binaire
    Tout simplement representé par A et B
    Si nous parlons de C alors il est tout a fait representé par la somme de A inter B

4 réflexions au sujet de « +86 »

  1. C’est tellement plus facile d’aller polluer celles et ceux qui n’ont que la qualité de vie comme richesse que de réduire la quantité de déchets inutiles que continue de produire notre société qui s’entête à gaspiller massivement en argumentant frivolement : « ça maintient (voire crée) des emplois ! »

  2. …et je pense à Paul et à son jardin, à Nantes, dans +85 ;
    et aussi à ce monsieur, dans + 17 qui aime tant son marais.
    et je pense aussi à « Village Toxique » ( d’Otto T et Grégory Jarry), BD très recommandable, sur l’histoire d’une lutte contre l’enfouissement de déchets nucléaires dans les Deux Sèvres,
    et je pense aussi au film « Tous au Larzac » !
    Tous essaient de défendre un lieu, un espace, un mode de vie, contre des logiques financières, destructives et déstructurantes.

  3. Détruire la beauté d’un tel endroit, c’est exactement le plan des pollueurs professionnels, des terroristes de l’environnement.
    Bravo pour votre lutte et bonne chance.

  4. Bravo pour ce petit film avec cette belle ambiance de pays!
    Quel calme et la nature est belle! Une honte de vouloir y faire une décharge…..

Une réflexion au sujet de « +85 »

  1. Il est clair que notre démocratie est bien malade : de plus en plus de citoyens ne se sentent pas représentés par les élus. À l’heure où les changements climatiques s’accélèrent dangereusement et imposent des économies d’énergie drastiques, nos soi-disant « socialistes » soutiennent des grands travaux grands fossoyeurs d’énergie comme les LGV et autre aéroport international de Notre Dame des Landes … c’est désespérant et la colère monte ; jusqu’où vont-ils nous pousser à ne pas vouloir écouter ?

Une réflexion au sujet de « +84 »

  1. « Égalité » sera toujours un vain mot tant qu’il y aura des discriminations ; cette discrimination existe envers les couples homosexuels et est inadmissible comme toute discrimination.

3 réflexions au sujet de « +83 »

  1. L’émancipation et la révolution chez les pucerons, c’est génial ! Vive le documentaire animalier new age et politique !

  2. Un peu long et lyrique sur la fin, mais images magnifiques.
    C’est marrant le puceron a la même voix que le personnage de +57.

4 réflexions au sujet de « +82 »

  1. « Aussi certain qu’ils sont plus riches que nous, nous sommes plus nombreux qu’eux
    jusqu’où faudra-t-il aller
    pour que nous réagissions »
    Voilà une bonne question, mais une chose est sure : ils ne se laisseront pas faire !

  2. Bravo Amy ! Bravo Léon ! et les autres aussi !
    En plus j’y étais le 18. Cela me fait quelque chose d’en revoir les images. J’aime beaucoup le son, les visages aussi, et tous les gestes simples des militants.
    Merci !

  3. Ouah! Vous auriez mis White Riot des Clash en bande sonore et je descendais dans la rue sur le champ!

  4. Heu… Stuart Mill c’est quand même le maître à penser des utilitaristes, y a pas plus libéral sous le soleil…