5 réflexions au sujet de « +31 »

  1. n’ayant pas vu les autres films, je m’interroge :
    le message final suffit-il à mobiliser ?
    y-a-t’il un message ?
    Faut-il un message ?
    j’ai bien aimé le « bon courage » du type de dos qui photographie, le mélange des plans baclés et impeccables, les paysages du nord dans la lumière du soleil couchant, le sourire en coin dans la voiture et les ongles rongés par l’angoisse,
    j’ai moins aimé que la seule présence féminine soit une voix de poupée gonflable sous les poches de la caméra, l’humour ne m’a pas convaincue, là.
    Je reviendrais sur ce commentaire après avoir vu les autres prestations. Si j’ai le temps. Inchallah !
    Un point de détail, quoique…
    pallier à … pas français mais faute courante.
    J’attends la suite avec sérénité.
    mrl

  2. Aaaah, enfin de la peloche !
    Marrant le décalage entre le texte qui s’affiche et ce qu’il se passe à l’image.
    Parfois on a l’impression que ça vient d’une interview d’un candidat. C’est le cas ?

  3. Hello Otto.

    Non, c’est pas le cas, mais c’est l’idée…

    J’ai fait une version avec QUE des slogans. Mais c’était abominable. Pédant, technique, grandiloquent pour rien. Alors je suis revenu au « je ».

  4. Excellent, marrant, finaud, beau, cool, intéressant, pas un mot de trop, une blague sérieuse et pleine de sens. Félicitations.

Les commentaires sont fermés.

3 réflexions au sujet de « +29 »

  1. De bonnes choses de dites; en effet la politique c’est davantage ce qui se passe en sous-main que la scène politico-médiatique qui nous livre son petit théâtre quotidien entre illusionnisme, marionnettes, et humour noir…les échanges internationaux le dévoilent encore mieux que les affaires nationales…merci Eddy!

  2. Merci pour ce témoignage qui nous rappelle la réalité des grandes sociétés françaises qui pillent les ressources de nombreux pays africains, tandis que nos politiciens, complices des dirigeants de ces sociétés, ferment nos frontières, incarcèrent en centre de détention, expulsent des Africains qui essaient de trouver ici un avenir qu’ils ne voient plus chez eux. et pour cause.

2 réflexions au sujet de « +28 »

  1. Bonsoir,

    Je trouve ce film très intéressant, à la fois dans ce qu’apporte le commentaire et le montage, et également bien sûr de interviewée. Merci.

6 réflexions au sujet de « +27 »

  1. étonnant, intriguant…
    et on peut le trouver où ce texte de Jean Genet: « et pourquoi pas la sottise à bretelles? »

  2. En 1974.
    Il était grand, monarchiste dans l’âme, et condescendait à parler au peuple. Suffrage universel oblige. Pathétique, révolutionnaire, conservateur, ami de Chateaubriand et George Sand, ce que la littérature française a produit de pire, il vous aurait volontiers susurré à l’oreille quelque bon mot extrait de l’almanach Vermot, pour faire un brin canaille. Il a préféré l’accordéon, tout ce qu’aime la racanaille, convoquée à l’urne pour les besoins d’une élection inopinée, elle même due au départ prématuré de l’agrégé de grammaire qui l’avait précédé. Il a séduit, la bretelle discrète qui lui servait de lien avec le bon peuple aura suffi a lui ouvrir pour sept années les portes du paradis, euh pardon de l’Elysée. Il n’est toujours pas revenu de s’en être fait remercier par les mêmes. Ingratitude foncière de la domesticité.  Il a depuis cessé de clavioter sur son instrument mais le bon pasteur Genet lui a dédié au lendemain de son élection un
     bel autodafé définitif, qui dévoilait l’imposture.
    Trop tard.

  3. « Après avoir fait cette chose horrible », dit-elle. J’entends parfaitement les arguments contre le vote, le scepticisme ou la colère à son encontre… Mais enfin là les mots sont forts, et fort peu politique, car enfin rien n’oblige à voter, pas plus même que rien n’oblige à se forcer à manger un hamburger… A titre personnel je suis assez hermétique au monologue de cette personne. Je trouvais certains commentaires sur d’autres films un peu dur mais là bon j’avoue… c’est « jeune », parisien, pseudo-underground… en fait à mes yeux sans intérêt…

  4. Et pourquoi pas la sottise en bretelle?, titre d’un article paru dans « L’Humanité », 25 mai 1974.
    Le texte dit est formé d’extrait de cet article paru dans l’Huma, VGE avait été élu le 19 mai.
    Genet a écrit trois articles contre Giscard publiés dans l’Huma au cours du mois de mai

  5. L’individualisme ne nous a-t-il pas mené là où nous sommes : au bord du gouffre ?
    Chacun pour soi et après moi le déluge !

  6. Mais bordel, j’aimerais bien comprendre certains commentaires sur certains films des 100 jours. Ca a l’air bien, je suis pas complètement débile, j’aimerais avoir une petite prise à laquelle je puisse m’agripper pour savoir de quoi on parle.
    Histoire de ne pas être content d’avoir vu les 100 films avant de prendre un tiramisu Danone et d’aller me coucher.

Une réflexion au sujet de « +26 »

  1. Un homme, fatigué du froid de l’hiver, essaie de se dire que la chaleur arrivera bientôt en écrivant le mot « désert » sur un mur. Cependant sa motivation n’est pas suffisamment forte et il a besoin d’un valet dévoue pour mener à bien l’opération.
    Etonnant ovni qui a comme atout de ne pas parler du vote aux élections françaises. On regrette malgré tout que la démarche n’aie pas été menée jusqu’au bout en nous montrant ce jeune Boris Lehman en caleçon et non pas à poil.

    Marie Claire

8 réflexions au sujet de « +25 »

  1. ouch’ un poil anxiogène cette affaire mais en même temps… tellement bien vu!
    reste à savoir si c’est un bulletin ou simplement une enveloppe qu’il s’agit de mettre dans l’urne… tout ça pour dire qu’à défaut de s’exprimer, signons le registre de vote en attendant que le vote blanc et/ou nul soit reconnu!
    le rendez vous face à soit même dans l’isoloir reste précieux même si l’enveloppe est vide!

  2. Anxiogène je ne sais pas, non je ne crois pas, mais c’est la sortie de l’enfance, de la tutelle, de la dépendance: à l’image, au conte, au régime du récit fantasmé qui est problématique dans ce  film. Voter c’est accepter de liquider tout cela, de le conserver à l’état de relique. Ce qui nous est aussi suggéré même si on ne dit pas ce qu’est le statut de cette conservation: angoisse, nostalgie, impasse impossibilité, invalidité  ??
    Le film pose bien aussi la question du visage et de la parole: conditions sine qua non pour qu’il y ait du politique: à savoir de la singularité irréductible et de l’engagement. Évidemment on ne dit pas pour qui ou pour quoi, mais est-ce indispensable ?
    Comme d’autres il faut revoir ces films et se laisser porter, ça divague pas mal.

  3. Laurent semble quand même avoir compris une chose : voter ce n’est pas faire de la politique, surtout si, entre deux votes, nous laissons celles et ceux qui font profession de la politique faire tout ce qu’ils veulent sans leur demander des comptes … mais c’est, hélas, bien souvent le cas !

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2 réflexions au sujet de « +24 »

  1. C’est étrange comme certains films laissent vide les cases de commentaire, celui-ci m’a particulièrement touché, marqué ma mémoire sans que je ne sache exactement dire pourquoi… quelque chose de vraiment documentaire sans doute, un mélange de fond et de forme, discours et cinéma

  2. Merci, ce « sans que je sache pourquoi » correspond exactement à ce que je recherche, tout en répondant au plus près de la commande du documentaire politique. Comme le disait Ai Wei Wei (pour être dans l’actualité) dans sa définition en creux du politique : « mes amis qui ont simplement demandé de mes nouvelles quand j’étais en prison, voilà ce que je crois être politique ».

9 réflexions au sujet de « +23 »

  1. Serions-nous ainsi condamnés à la solitude intellectuelle ? La rencontre et l’expérience interpersonnelle ne seraient-ils que des chimères dans ces rapports aux distances ? Sommes-nous donc conditionnés, nos esprits contraints à une reproduction stérile ?

    « Et déjà nous n’parlons plus, nos voix se sont tues,
    Dans le grand Silence de la Communication » (Zabriskie Point – « 1997″).

    Je crois que nos personnes peuvent exercer des coupures dans ces flux continus contemporains, et sont capables des les intercepter, de les digérer, de les assimiler, de les choisir… Cette proposition a le don de me rappeler le vide de la surenchère, la vacuité de l’accumulation, et a la faculté de nous rappeler que l’échange est un travail permanent à fournir, malaisé, nécessaire et important.

    Merci.

  2. 19/20/21/22/23 ; difficile de se faire une opinion, la contrainte de l’intime ne vous inspire plus ?
    Un personnage exprime son refus de voter par le refus de la représentation. Il s’exprime calmement, très peu ; et ses propos sont illustrés (?) par des images de pagaille, d’émeute. Pas de vote = la chienlit ?
    Dans les premiers numéros de 100jours2012, le mot « rêver » était revenu plusieurs fois : « faut rêver », « le rêve est difficile », « pas de rêve politique », et aussi « pas d’emploi, pas d’avenir ». Êtes vous si triste, si désappointé, que vous n’espérez plus rien. Juste se juxtaposer devant une table basse ou dans un voyage automobile muet et sans but.
    Pensez-vous vraiment que toutes vos paroles sont inaudibles ? Voter c’est inutile, ne pas voter c’est la guerre. Guerre ou paix ça s’ra toujours dur.
    Quel enthousiasme !  Que voulez-vous dire avec ces films ? Les autres, la communauté, le collectif n’existent plus, seul un sursaut individuel me permet de me dire que je suis vivant car je peux regarder mon « œuvre » sur la toile ?
    L’anar sympathique de 21 laissait un instant échapper le mot de collectif, pourquoi ne pas lui avoir demandé de développer ?
    Allons un peu de peps, nous sommes vivant, moi, toi, vous, eux. De l’utopie, du rêve, des projets, c’est cela aussi 100jours. En avant citoyen.

  3. c’est à la deuxieme lecture  que j’ai apprécié ce court métrage, je trouve assez fin les mises en abimes proposées… l’idée que l’appareil politique est une grande mise en scène avec comme role principal les médias.En effet, comment peut on affirmer que nous choisissons nos candidats ? La Tv est elle médiateur ou acteur principal?
    Sommes nous capable d’écouter nos camarades, nos amis  sans vouloir faire passer nos intérèts à tout prix?
    Est une volonté du réalisateur d’avoir choisis 4 acteurs pour soulever le problème de la représentativité?
    Le point négatif que je voudrais soulever c’est la manque de relief proposer par la bande son, même si effectivement ils sont tous énarques et qu’ils produisent le meme discours, je trouve qu’ils utilisent justement beaucoup de relief, de vrais comédiens pros. Ils montent,ils descendent la voix, ils jouent, ils font des blagues,ils envoient des casses, c’est peut être moins mécanique que le son du film. Après sur l’idée du brouhaa médiatique je suis assez d’accord….

  4. Contrairement à des commentaires qui ne voit que du scepticisme de gars blazés, je vois dans ce court métrage un hymne aux repas de quartier, à la poésie, à la prise de la rue ,aux mobilisations collectives, à l’expression de solidarités par des petits gestes quotidiens, à faire triompher la joie et l’utopie, sur une pseudo « raison » teinté de culte de la morosité vantés par les jm sylvestre and co, bref à se bouger les fesses pour éviter de ne rester de simples spectateurs avant, pendant mais aussi après les élections.
    Il y a un  chat qui vient voir l’un des acteurs lorsqu’ils devant les claviers c’est peut être un hommage à l’Espagne de 1936 et des luttes des anarchistes, de l’action directe : le chat est libre et il semble comme habité d’un élan révolutionnaire en souhaitant faire décoller l’acteur de son écran, acteur fasciné par l’image d’internet qui ne voit qu’un chat qui a besoin de caresse.
    La discussion passionnée entre les protagonistes est l’instant où l’humain reprend le dessus : mêler d’autres dimensions et enjeux que ceux circonscrits médiatiquement, s’engueuler autour d’une bonne bière et refaire le monde en retraitant l’information, par l’échange, c’est paradoxalement une mise à distance des médias, le début peut être d’autre chose et de ce « je vous ai compris » dont il y a peu à attendre et dont on ne sait pas s’il vient des médias ou du politique nouvellement élu, des deux ?
    Ce court métrage est sans doute un appel à tout cela.

  5. Rien de désabusé dans ce constat de l’attitude en période éléctorale. Ici on se sent concerné par le droit et le devoir de vote. Malgré la trame médiatique omniprésente le jour c’est un message d’espérance qui est véhiculé. Celui d’une implication citoyenne. Les acteurs qui au premier degré semblent zombies, écoutent, débattent (certes dans un dialogue de sourds), captent l’information par différents médias. On est loin de l’image du 21 où il est question de l’absence de vote. Il est important de rappeler qu’il existe un catégorie de la population qui a une opinion en période éléctorale.

  6. Qu’est-ce qu’il a Gildas ? Il est amoureux ? Il a été quitté ?
    Pour que ce qu’on lui dit ne compte plus à ce point, il y a quelque chose qui cloche !

21 réflexions au sujet de « +22 »

  1. Est-ce que “belle création” ce sont des mots pertinents pour cette oeuvre ?
    Est-ce qu’oeuvre est le mot approprié pour ce film ?
    Est-ce que film est le mot qui convient à cette blague ?
    Est-ce qu’on peut dire blague pour ce truc… ?

  2. Y a-t-il une idée dans ce truc qui ne soit pas acceptable par un monarchiste ennemi du suffrage universel? Qui s’encanaillerait à être vulgaire sans y croire.

  3. Je le prends pas trop au sérieux,  c’est qui me plaît c’est l’idée de la fin…
    Mais c’est vrai que ces 100 jours sont marqués par le défoulement du non vote, et pourquoi pas…
     mais moi, je suis contente de voter.

  4. Faire une bonne vanne, c’est bien, c’est même important.
    Faire une vanne pas drôle, c’est faire un bide.
    faire une vanne bien lourde, c’est prendre le risque d’être assimiler à un Bigard du cinéma. je ne trouve pas que ce soit un compliment.
    bref, je n’ai pas rigoler.

  5. « sont-ce… »
    J’avoue que mon sens critique est très limité, mais je n’arrive pas à ne pas rire face à une phrase en sont-ce.
    Le reste me laisse un peu sur ma faim: il ne manque pas grand chose, mais tout n’est qu’effleuré.

  6. c’est excellent ce truc. Et au moins ça n’a pas la prétention de donner des leçons. C’est vrai que l’on est des sacrés primates!!!!

  7. C’est une création, belle c’est mon avis, quand à l’estétique du film. J’aime aussi la critique qu’il fait sur fait de voter…

    Est-ce qu’on peut dire « truc » à une proposition comme +22?

    ;)

  8. décalé et décapant c’est bon !! Et ca me fais rire !! C’est pas tous les jour le cas.

  9. Retracer l’histoire du vote de cette manière n’est pas si loin de la vérité au final !! On vote mais on reste des sauvages et pas grand chose ne change.

  10. !!!! pas mal ce truc hybride. J’ai bien rigolé. Je ne connaissais pas ce nouveau type: le docu menteur.

  11. Qd on voit le combat mesquin que se mène nos guignols de candidats on peut penser que ce retour burlesque vers les origines du vote n’est pas si loin de la vérité. EN tout cas j’ai bien rigolé!