9 réflexions au sujet de « +43 »

  1. C’est bon ça!
    j’adore le parallèle entre image et son.
    des images simples mais pleines de sens. le résultat est chouette.
    Je dirais simplement, qu’à mon avis, les paroles manquent un peu de fond…
    « je suis sûr qu’on nous prend pour des cons » certes, mais qui sont ces gens, que fond ils au delà de ces paroles un brin poujadiste…

  2. je viens de voir ce court et c’est une putain de tuerie!!!!!!
    Les différents niveaux de lecture, les métaphores du brassage, du lavage, du discours politique et du principe
    de réalité des petites gens!!
    Bref tout y est… quel pertinence , quel élégance, c’est compréhensible des ados et des seniors, c’est génial de simplicité!!! bravo

  3. « Je sais pas ce que les gens attendent? ». Les gens attendent la fin du programme court pour sortir le linge et aller au sèche-linge, non?

  4. Brassage, lavage OK, mais surtout essorage : il y a, au bout du compte, de plus en plus de gens bien essorés ; tellement essorés qu’ils ne peuvent plus rien donner.

  5. l’idée de la laverie est vraiment pertinente car c’est le lieu des précaires mais aussi car l’image du linge essoré avec un discours politique en voix off cela nous parle directement. c’est Nous le linge essoré.
    Les plans sont beaux (les couleurs du linge, le chrome du hublot…les gens) et en plus je crois que tout le monde est fasciné en regardant une machine à laver tourner!. bravo c’est court mais percutant.

  6. L’idée peut sembler facile, enfin… évidente, mais… il fallait la mettre en pratique !! Regardez comme ils sont beaux, nos petits cerveaux tournoyant dans le tambour, enrobés d’enzymes décrassantes, tandis que nos saigneurs égrènent les mêmes chapelets entratrés jusqu’à l’os…

  7. De bien belles (tres belles) images il est vrai, et un discours tellement entendu autour de chacun de nous. Oui on nous wash-machine le cerveau mais pourquoi sommes nous tous (ou presque) si fatalistes! Pourquoi baissons nous les bras? Ne serait-ce pas aussi parce que c’est tellement confortable de se dire qu’on ne peut rien faire et qu’ils sont tous pourris? Je ne sais pas si la solution est politique, peut-etre pas, mais il va bien falloir, a un moment, qu’on se sorte les doigts…
    Merci en tout cas, de nous rappeler a quel point nous sommes tous identiques, par encore pret pour stopper la machine… mais ca va venir, ca va venir…