-72 Amor de madre

Par Juanma Ferreira Morgazo

Este domingo no podré ir a comer a casa de mis padres y por lo tanto, no podré comentar con mi madre la expulsión de la carrera judicial de Baltasar Garzón -juez investigador de los crímenes del franquismo-, ni la exigencia de la patronal española al gobierno de quitar la prestación por desempleo a los trabajadores que rechacen un trabajo, ni las necesarias protestas estudiantiles en Valencia por los recortes en educación, ni la violentísima respuesta policial contra los estudiantes,

ni los casi 30 detenidos, ni las palabras de la delegada de gobierno negando en primer término cualquier extralimitación en la actuación de las Fuerzas de Seguridad del Estado, ni por qué el Banco de España pide que se ajusten más los sueldos, ni por qué los sindicatos mayoritarios no convocan una huelga general, y luego otra, ni el acoso policial que han denunciado algunos grupos del 15-M en sus reuniones, ni por qué el yerno del Juan Carlos I de España –Iñaki Urdangarín- ha colado 123 facturas al Gobierno Valenciano, o por qué su comparecencia ante el juez de este fin de semana será a puerta cerrada. Tampoco la subida del IRPF y el recorte en los salarios…

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Ce dimanche je ne pourrai pas aller manger chez mes parents. Du coup, je ne pourrai pas commenter avec ma mère l’interdiction d’exercer prononcée contre Baltasar Garzón – le juge-investigateur des crimes commis pendant le franquisme – ni l’exigence faite au gouvernement par le syndicat patronal espagnol de retirer l’allocation chômage aux travailleurs qui refusent un boulot, ni les nécessaires protestations des lycéens à Valence contre les réductions budgétaires dans l’Éducation Nationale, ni la réponse policière extrêmement violente contre ces mêmes lycéens, ni les presque 30 détentions qui s’en sont suivies, ni les mots de la déléguée du gouvernement niant tout abus dans le comportement des Forces de Sécurité de l’État, ni pourquoi la Banque d’Espagne demande le réajustement à la baisse des salaires, ni pourquoi les syndicats majoritaires ne convoquent pas une grève générale, puis tout de suite une deuxième, ni le harcèlement policier qu’ont dénoncé quelques groupes d’indignés dans leurs assemblées, ni pourquoi le gendre de Juan Carlos Ier d’Espagne – Iñaki Urdangarín – s’est fait payer 123 factures par le Gouvernement de l’autonomie de Valence, ou pourquoi sa comparution devant le juge ce week-end aura lieu à huis clos. Pas plus que la hausse de l’impôt sur le revenu ou le réajustement à la baisse des salaires…

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