-16 Amor de madre

Par Juanma Ferreira Morgazo

Desde hace años siempre me venía a la cabeza una misma pregunta. Ahora, con la noticia de que el actual presidente de honor de la organización medioambiental WWF -además de rey de España- ha tenido un accidente mientras mataba elefantes en África, me ha vuelto esa misma pregunta. Quizás los seguidores de 100nuits puedan ayudarme a resolver mi duda… ¿creéis que Juan Carlos I de Borbón y George W. Bush sólo quedaban para emborracharse en los viajes oficiales o también lo hacían en los extraoficiales?

ζ

Depuis quelques années j’avais toujours à l’esprit la même question. Maintenant, avec cette nouvelle qui nous informe que l’actuel président d’honneur de l’ONG environnementale WWF – en plus d’être roi d’Espagne – a eu un accident pendant qu’il tuait des éléphants en Afrique, cette même question m’a revenu. Peut être les personnes qui suivent 100nuits pourront m’aider à résoudre mon doute… Pensez-vous que Juan Carlos Ier de Bourbon et George W.Bush se voyaient seulement pour se saouler ensemble pendant les voyages officiels ou ils le faisaient également lors de rencontres officieuses ?

-17 Micro-sondage sénégalais à propos du 22 avril

Par Les Na

Nous avons été surpris de constater qu’à Dakar, la capitale du Sénégal, tout le monde attend avec impatience les résultats du dimanche 22 avril.

En attendant, les pronostics vont bon train. Nous avons interrogé les sénégalais en leur posant cette question : «D’après vous, qui va gagner le dimanche 22 avril ?» Les réponses sont contrastées et les avis partagés sur les deux principaux challengers.

-17 Suite murale 12

Par Raymond Bozier

Sports. Faire le mur, se dit des joueurs de football qui se rangent en une ligne serrée en face de l’adversaire (qui tire un coup franc).

« On devient philosophe comme on devient athlète. » Epictète. Étrange règle d’un monde obsédé par la musculature et la virtuosité de ses athlètes, étrange règle qui voulait que lorsqu’une faute était commise non loin du but, un mur de chair, d’os et de tissu, se constituât afin de le protéger. À une dizaine de pas de ce fragile rempart se trouvait un cercle de cuir posé à terre devant un tireur. Dans son but le gardien du temple hurlait des ordres et agitait la main, tantôt vers la gauche, tantôt vers la droite, afin de bien positionner le mur et de protéger du mieux possible son espace ; de leur côté les équipiers du tireur, tous porteurs de protège-tibias et de chaussures à crampons, attendaient, les mains posées sur les hanches, les yeux fixés sur la balle. Durant ces préparatifs, une partie de la foule massée dans des tribunes, hurlait, sifflait, trépignait pour déstabiliser le tireur. L’espoir ou la crainte enflaient dans chacun des camps. Au sifflet d’un arbitre habillé en noir, l’exécuteur reculait de quelques mètres avant de se précipiter sur le cercle de cuir dans lequel il frappait violemment. Parfois le projectile pénétrait à l’intérieur du but, parfois il montait en l’air et fuyait hors du cadre, parfois il butait contre la fortification provisoire et revenait en arrière. Alors le mur de chair, d’os et de tissu, se défaisait instantanément, le mouvement général codifié reprenait, et les cris d’encouragement des supporteurs reprenaient de plus belle. Les aficionados appelaient cette phase de jeu « un coup franc ». Le voyageur exténué ne jouait pas à ce jeu là. Il n’aimait pas plus les divertissements trompeurs que les encouragements futiles des foules délirantes. A la gloire superficielle des amuseurs publics, il préférait le courage des lutteurs anonymes contre la mort quotidienne. Au détournement de l’attention, il préférait le regard chaleureux d’une passante inconnue. Aux cris, aux sifflets, il préférait le chant lointain et fortuit de la poésie.