par La Señorita y Carmen
1. On venait de se rencontrer, je ne sais plus si c’était sur le sable ou dans la mer. Maintenant c’était son tour donc je lui ai passé les lunettes de plongée,
-Tu as un maillot de bain de fille ! m’a t-il dit étonné
-C’est parce que je suis une fille, je répondis, perplexe.
Il partit et je suis restée toute seule en faisant des galipettes dans l’eau.
2. Les pages de mes premiers cahiers d’adolescence avaient comme héros des personnages masculins qui se racontaient à la première personne.
3. Un jour on m’a dit que je n’étais pas comme les autres. Je l’ai cru. Heureusement ce fût seulement pendant un temps.
4. J’ai entendu à nouveau que les femmes sont les pires ennemis des femmes. J’ai énuméré plein de cas dans lesquels les femmes avaient été le meilleur soutien des femmes.
5. J’ai dit que par rapport à notre rupture, ça me faisait de la peine de voir comment il avait pu se comporter, lui, mon premier copain. Un ami de la famille me tranquillisa. J’ai trouvé ça bien, que chacun prenne en charge ses propres sentiments. Quand il m’a vu danser avec l’un de nos copains, il est venu directement décharger sa rage contre moi. Mes lunettes c’est un autre ami qui les ramassa au sol. Plus que la douleur de la bousculade j’ai senti de la surprise. Mon père lui téléphona ainsi qu’à sa famille pour que ça ne se reproduise plus. Mon deuxième copain a dit qu’il n’allait pas entrer en conflit. J’ai trouvé ça bien aussi ; quand je lui ai raconté je voulais seulement soulager mon indignation.Mon deuxième copain fut le premier qui me fit pousser des ailes dans le dos. Fut un temps où j’ai pensé que de la perplexité à l’envol il n’y avait qu’un copain de différence. Choses de la jeunesse.
6. Inventer l’amour et le couple. Comment m’aimer et t’aimer pour se rendre forts ?
Ne pas transformer l’amour en reproches. Ne pas effacer les détails avec des je t’aime.
Ne pas être tout pour toi et que tu ne sois pas tout pour moi.
Ecrire des nouvelles paroles à cette chanson d’amour, sortir du refrain.
Eviter d’être défini, déclasser, désétiqueter, « décritiquer », déjuger.
Carmen
1. Nos acabábamos de conocer, no sé si en la arena o ya en el mar. Ahora le tocaba a él, así que le pasé las gafas de bucear.
-¡Tienes un bañador de niña! Me dijo extrañado.
- Es que soy una niña, contesté perpleja.
Se marchó. Me quedé sola haciendo volteretas en el agua.
2. Las páginas de mis primeros cuadernos de adolescencia tenían como protagonistas a personajes masculinos que contaban en primera persona.
3. Un día me dijeron que yo no era como las otras. Me lo creí. Afortunadamente fue sólo por un tiempo.
4. Escuché nuevamente que las mujeres son las peores enemigas de las mujeres. Enumeré muchos casos en los que las mujeres han sido el mejor apoyo de mujeres.
5. Dije que de nuestra ruptura sentía pena por cómo estaría él, mi primer novio. Un amigo de la familia me tranquilizó. Me pareció bien, que cada uno cargara con sus sentimientos.
Cuando me vio bailando con uno de nuestros amigos vino directo a descargar su rabia contra mi. Las gafas me las recogió del suelo otro amigo. Más que el dolor del empujón sentí sorpresa.
Mi padre les llamó a él y a su familia por teléfono, para que no volviera a repetirse.
Mi segundo novio dijo que no iba a entrar al trapo. Me pareció bien también, cuando se lo conté no pretendía más que airear mi indignación.
Mi segundo novio fue el primero que me hizo crecer alas en la espalda. Hubo un tiempo en que pensé que de la perplejidad al vuelo no había más que un novio de diferencia. Cosas de juventud.
6. Inventar el amor y la pareja. ¿Cómo quererme y quererte para hacernos fuertes?
No cambiar amor por reproches. No borrar los detalles con tequieros.
No ser todo para ti y que tú no seas todo para mí.
Ponerle letras nuevas a esta canción de amor, salirnos del estribillo.
Evitar que nos definan, desencasillar, desetiquetar, desmalpensar, imprejuzgar.
Carmen