Par Gregor Martin
-42 Un cerveau humain non disponible
Par Wenceslas Lizé
Pendant 100nuits, chaque semaine, un sociologue propose un contrepoint à un film de 100jours. Cette semaine,+57 d’Anthony Bonnin.
La caméra (au poing) suit de près un homme vêtu de noir marchant d’un pas déterminé, en pleine journée, dans le centre-ville de Poitiers. Le froissement de ses vêtements se mêle en fond sonore à des sons électroniques sourds et lancinants, produisant ainsi une ambiance passablement inquiétante. Sa voix, anormalement grave – elle est déformée à la manière des témoins qui souhaitent conserver l’anonymat – prononce alors ces mots : « J’ai fini par agir, en en réglant soigneusement tous les détails ». Impossible de ne pas songer alors à l’éventualité d’une action violente (les meurtres et la traque de Mohamed Merah saturent l’actualité…).
Quel acte irréparable l’homme en noir s’apprête-t-il à commettre ? Ouvrant successivement au cours du film plusieurs panneaux publicitaires, il remplace les affiches qu’ils contiennent par d’autres affiches sur lesquelles figurent, non plus des publicités, mais des citations d’intellectuels, plus ou moins critiques de la publicité, du consumérisme, du libéralisme voire du capitalisme.
S’il n’y a finalement pas d’acte violent, c’est pourtant bien à un attentat – symbolique – que se livre le personnage du film Lire la suite
-42 Promis, juré, craché
Par Guillaume Heurtault
http://youtu.be/0yrZl7V03WY : Ce petit film promotionnel pour l’entreprise de Pierre Botton (le fondateur et VRP des Prisons du Cœur), donne une idée assez précise de l’envergure de la farce dont sont victimes les habitants de Saint-Julien. Et pour mieux comprendre l’ambiance dans le village, vous pouvez (re)lire ces deux albums d’Astérix : La Zizanie et Le Domaine des Dieux (à paraître).
-43 Lucky and unhappy
-43 Crapulerie / Gentuza
-43 Tristes comptes pour enfants
Par Pascal Boissel
Une politique réduite à des pourcentages.
Le 19 mars, le Monde notait que jamais dans une campagne présidentielle, on n’a aussi minutieusement chiffré les programmes et « utilisé les mots de la finance ». « Calculs et pourcentages ont remplacé les débats de société ». La litanie des statistiques des journalistes économiques, tous néolibéraux convaincus, donnait la couleur, grise, de la campagne des principaux candidats. La dispute porte sur la façon de rembourser la dette de l’État et sur la façon d’asphyxier le peuple grec. Ce qui n’est pas dit, c’est que les banques sont financés par l’État avant de financer ce même État et d’autres États à des taux usuraires, pour le plus grand profit des capitalistes et d’eux seuls. Ce qui est tu, c’est la concentration des richesses et du pouvoir aux mains d’une classe capitaliste, alors que la majorité de la population s’appauvrit. Et la crise économique continue. Cette avalanche de nombres venant nourrir les injonctions des journalistes économiques, relais des capitalistes dans l’opinion publique, repose sur un postulat tacite : les élites économiques sont les seules productrices de richesse (non pas les travailleurs qui travaillent), elles doivent diriger le monde à leur guise. La politique réduite à des pourcentages vient, par son argument d’autorité, affirmer que la décision ne saurait plus être celle des représentants du peuple ; elle vient dire que l’élection deviendrait une guignolade sans conséquence s’effaçant devant une révérence faite aux vrais maîtres du monde.
Puis on parla de l’horreur.
On tue des enfants.
Le 19 mars, un homme tue quatre Juifs dont trois enfants, après avoir assassiné trois militaires les jours précédents. Lire la suite
-43 Retour sur +57
-44 Animtafac
-44 Amor de madre
Par Juanma Ferreira Morgazo
Junto al tupper semanal de mi madre, una pregunta de test…
¿Qué podría pasar en una empresa española ante una huelga general?
A.- « Se obliga a dormir a los trabajadores en el centro de trabajo para que el día de la huelga estén en su puesto ».
B.- « Se obliga a hacer servicios mínimos ilegales ».
C.- « Se obliga a que el día de la huelga se acuda al trabajo vestido sin el uniforme para evitar problemas ».
D.- « Se obliga a acudir una o dos horas antes de lo normal para que al llegar los piquetes, todo el mundo esté trabajando ».
E.- « Se obliga a estar en el puesto de trabajo a una hora en concreto, y si luego no se puede trabajar, se dedicarán a ordenar, contabilizar… ».
F.- « No pasa nada porque tus jefes son solidarios con los millones de parados de este país ».
G.- « No pasa nada y de hecho no te van a quitar la parte proporcional de tu sueldo ».
H.- « No pasa nada y además te felicitarán por tu compromiso social ».
-45 El beso / Le baiser
Par Gema Pastor
Londres. Orilla del Tàmesis frente à la City. Agosto de 2008.
Londres. Sur les quais de la Tamise en face de la City. Aout 2008.
banco. (Del fr. ant. bank, y este del germ. *banki).
1. m. Asiento, con respaldo o sin él, en que pueden sentarse varias personas.
6. m. Establecimiento público de crédito, constituido en sociedad por acciones.
banco (espagnol)
1. banc, subst.masc. Siège allongé, avec ou sans dossier, sur lequel plusieurs personnes peuvent s’asseoir en même temps.
2. banque, subst, fém. Service public ou privé se chargeant des opérations de dépôt, d’achat, de prêt, de vente, auxquelles peut donner lieu le commerce de l’argent et des titres négociables.