-20 Incorrecte seringue

Par Yvalin

12/15

Vacances… moment d’oisiveté, de congé ou absence, manque ? Vacance du pouvoir, bientôt, ou pouvoir en vacances ? Tiens c’est vrai, le pluriel change tout de suite l’acception que nous voulons donner au mot. Le nouveau président, dans 20 jours, partira-t-il en vacances ? Laissant l’idée d’une fonction, d’un pouvoir vacant ? Si je me rappelle bien c’est ce qu’avait fait celui qui va partir ( je n’arrive pas à imaginer qu’il puisse effectuer un second mandat). Tranquille, vous m’avez voulu, vous m’avez eu, à mon tour. Inepte.

Bon mes vacances à moi, disons plutôt mes congés, me font divaguer, rêver ; glander, se reposer … pas vraiment, je garde cela pour mes congés d’été, de vraies vacances, les doigts de pied en éventail, sans téléphone, sans internet ; je rêverai presque de pluie interminable pour rester au coin du feu, le chat sur les genoux, un livre qui glisserait bientôt des mains. Ajoutez une bonne odeur de … au choix, trop fatigué pour imaginer, préférer une chose ou une autre.

Pourtant quelle idée de se démener ainsi, quelle incongruité. Nous ne vivrons pas plus pour autant. À moins que cela n’aide à vivre. Une petite drogue par ci par là ne peut-elle aider à vivre ? « -mais monsieur, cela s’appelle un médicament ! ». C’est vrai ; mais alors qu’est-ce qu’une drogue ? Lire la suite

-21 Qui tourne en rond ?

Par Sandrine Nicourd

Pendant 100nuits, chaque semaine, un sociologue propose un contrepoint à un film de 100jours. Cette semaine, +74 d’Adèle Mees-Baumann

La nuit, une fête foraine, puis les images « embarquées » dans une attraction à sensations fortes aux lumières étincelantes. Ce film (Adèle Mees-Baumann, 100 jours, + 74) se termine sur un autre manège, sur une autre façon de tourner en rond : des poneys tirés par un homme, seul, triste. Ce manège, d’un autre temps, ferme, faute de « client » alors que le premier continue à transporter ses voyageurs pour de nouveaux … tours accompagnés de cris, toujours les mêmes.

De ces images émerge le contraste : l’agitation de la modernité technique des manèges « à sensations » et la lenteur des pas des poneys tirés par un homme.

Deux mondes qui tournent en rond ; le monde de la technologie et le monde sans technologie, le monde électrique, électronique et le monde manuel, mécanique ; un monde sans visage d’un côté et un monde avec le seul regard d’un homme qui attend dans le vide, comme s’il était lui-même enchaîné à un mouvement perpétuel, répétitif presqu’aliénant.

Ces deux mondes apparaissent-ils dans la campagne présidentielle ? Les lumières et les sensations fortes de certains rassemblements politiques, shows modernes produisent des discours qui tournent souvent en rond. Ces spectacles politiques portés par les partisans, militants, électeurs avec plus ou moins d’émotions ne laissent-ils pas de côté ces multiples vies quotidiennes sans échappée ? Des hommes et des femmes qui n’ont pas le choix mais qui doivent « tourner » avec des moyens rudimentaires et qui doivent attendre, parfois dans le désespoir ou l’isolement. Sociétés à plusieurs vitesses qui ne se rencontrent pas ; l’une s’éteint quand l’autre continue de tourner dans les cris de peurs, elles aussi encadrées par les dispositifs technologiques. Chaque cri, artificiellement cathartique, arrive au moment attendu, prévu par l’attraction, par le spectacle. N’y a-t-il pas d’autres espaces pour crier ? Pour faire entendre des voix mais surtout pour leur donner sens ? Lire la suite

-23 Amor de madre

Par Juanma Ferreira Morgazo

He leído en una novela de ciencia ficción que en un mismo mes, un gobierno muy malo iba a subir la cuota fija que se pagaba por un bien que albergaba el planeta y que se bebía, que las naves espaciales públicas que trasladaban a los humanoides se iban a encarecer y así conseguir que ninguno fuese a las penosas y pocas entrevistas laborales que se rumoreaba que existían, que un joven humanoide emulaba tiempos pasados de su abuelito con un arma de fuego cósmico… pero que no hubo fortuna y no se repetió lo sucedido con el hermano de su abuelito, que solamente una mujer vestida con una especie de burka (pero en versión católica) estaba imputada por robar pequeños humanoides desde hacía décadas, que uno de los jefes de esta mujer había aprovechado las ondas ultraestelares para comentarle a todo el mundo -a través de una cajitas brillantes y con pocos botones que escupen imágenes- que si te enamoras de alguien que hace pis como tú, irías a un lugar con extraños seres demoníacos…
Mientras lo leía, me enfadé mucho con la gente que vivía en ese mundo de ficción porque parecía que les daba igual, que no les afectaba. Pero tuve mucha suerte y en ese momento empezó el fútbol. Todo se me olvidó.