-93 Amor de madre

Par Juanma Ferreira Morgazo

Mi madre poco entiende de los mercados internacionales, pero sí domina sin problema el del barrio. Este lo combina con eficiencia con otros comercios: Carrefour, Lidl, Día, etc., en todos se siente cómoda -aquí las patatas, aquí los huevos, la leche y el arroz-, siempre ha sabido dónde debe comprar cada uno de los artículos que se consumen en casa, y además tiene la capacidad de ahorrar cada mes algún que otro euro. Yo no soy capaz de ello.

Hace algo más de 6 años me mudé de casa de mis padres. Desde entonces mis trabajos han sido tan penosos como los que tenía cuando vivía con ellos. Mi madre no es tonta y lo sabe, por eso, desde el primer día que puse el pié fuera de su casa, decidió aplicar la mejor de las economías, la famosa economía del “tupper”.

Cada domingo acudo a casa de mis padres a comer. Y casi siempre, haya estado más o menos liada, mi madre tiene preparado algo para que me lleve…
Esta es una experiencia fotográfica documental que pretende ilustrar, semana tras semana, la contraposición entre el interés de una madre por la subsistencia de un hijo con el preocupante desinterés de la clase política actual por la manutención del ciudadano de a pie. ¿Cómo hacerlo?, pues plasmando a la economía de subsistencia más poderosamente difundida del mundo (de España seguro): la economía del “tupper”.

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 Ma mère comprend peu de chose aux marchés internationaux, par contre elle domine sans problème le marché du quartier, elle le combine efficacement avec d’autres commerces : Carrefour, Lidl, Día, etc. Dans tous, elle se sent a l’aise – là les patates, ici les œufs, le lait ou le riz – elle a toujours su où elle devait acheter chacun des articles que nous consommons à la maison, et en plus elle est arrive à économiser quelques euros. Moi j’en suis incapable.

Il y a un peu plus de 6 ans j’ai déménagé de chez mes parents. Depuis, mes boulots ont été tout aussi pénibles que ceux que j’avais quand j’habitais chez eux. Ma mère n’est pas bête et elle le sait, c’est pour ça que depuis le premier jour où j’ai quitté sa maison, elle a décidé d’appliquer la meilleure des économies, la fameuse économie du « tupperware ».

Chaque dimanche, je me rends chez mes parents pour manger. Et presque toujours, qu’elle ait été plus ou moins prise, ma mère a quelque chose de prêt pour que je l’emmène…

Ce projet est une expérience documentaire et photographique qui souhaite illustrer, semaine après semaine, l’opposition entre l’intérêt d’une mère pour la subsistance de son fils et l’inquiétant désintérêt de la classe politique actuelle pour la subsistance du citoyen lambda. Comment faire ? en illustrant l’économie de subsistance la plus fortement répandue au monde (en Espagne en tout cas c’est certain) : l’économie du « tupperware ».

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