-58 Amor de madre

Par Juanma Ferreira Morgazo

 

A los políticos, esa gente buena de verdad :

Para alguien que no está acostumbrado a escribir con asiduidad es difícil realizar un texto cada semana, y mucho más si se espera de este algo interesante… que enganche, o que aporte algo nuevo. Sinceramente, estoy en ese punto, donde me viene grande esto de preparar unas líneas semanales; las fotos son otra cosa, como veis no tienen gran complicación… fondo blanco, flash sobre la cámara, y como elemento más importante: el tupper semanal de mi madre.

 Cada día intento dedicarle unos minutos a pensar qué podría contar, qué podría decir que resulte atractivo al lector durante al menos 3 ó 4 minutos, pero los días pasan y el agobio me posee, los sudores fríos me atacan junto a los nervios. Es una putada ese sentimiento. Y es que no quiero fallar a quién me propuso participar de este esfuerzo común que es 100nuits, como tampoco quiero decepcionar a mis 2 lectores semanales. Bueno, dos que yo conozca… seguro que hay cientos que ansiosos esperan leer algo nuevo, algo que cambie sus vidas.

 Cavilando en esta responsabilidad que yo he adquirido -porque he querido-, concluyo que quizás también un político se puede llegar a sentir así, teniendo cada día un reto para sorprender y no decepcionar a sus votantes, afiliados, militantes o simples simpatizantes. Seguro que es así, seguro que Merkell, Sarkozy, Cameron e incluso Putin -y sus lágrimas de alegría de hace un par de días- se sienten como yo, responsables con la gente, el pueblo, la sociedad. Responsables para no decepcionarles, para hacer de sus vidas una experiencia inigualable, transportarlos a un nuevo espacio maravilloso.

 Hoy más que nunca me siento su esposo, su hermano, su hijo, su padre, su más leal amigo. Hoy más que nunca (queridos 2 lectores) me siento tan, tan, tan cerca de todos ellos.

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Aux politiciens, ces gens vraiment bien.

Pour quelqu’un qui n’est pas habitué à écrire régulièrement, il est d’autant plus difficile de rédiger un texte toutes les semaines quand le lecteur en attend quelque chose… d’intéressant, d’accrocheur, … une idée nouvelle.

 Très sincèrement voilà où j’en suis : un peu dépassé au moment de rédiger ces quelques lignes. Les photos, c’est une autre affaire, rien de bien compliqué… fond blanc, flash sur l’appareil et le sujet principal : la gamelle hebdomadaire préparée par ma mère.

 Tous les jours j’essaye de réfléchir un moment : que raconter ? Que dire pour éveiller l’intérêt du lecteur pendant au moins 3 ou 4 minutes ? Je me laisse gagner par l’angoisse, les nerfs, les sueurs froides. Sensation tout ce qu’il y a de plus c…

 Mais je ne veux pas décevoir la personne qui m’a proposé de prendre part à cet effort commun des 100 nuits, ni faillir à mes 2 lecteurs hebdomadaires. Enfin…2, que je sache…. Il y en a certainement des centaines, impatients de lire quelque chose de nouveau, quelque chose qui va changer leur vie.

 À réfléchir sur cette nouvelle responsabilité – parce que je l’ai bien voulu – j’en arrive à la conclusion qu’un homme politique peut peut-être ressentir la même chose: chaque jour, face à un nouveau défi, celui de surprendre, de ne pas décevoir ses électeurs, membres, militants ou simples sympathisants.

 Mais oui, c’est certainement ce qu’il arrive à Merkel, à Sarkozy, à Cameron et même à Poutine – avec ses larmes de joie, il y a 2 jours – ils se sentent comme moi, responsables vis à vis des gens, du peuple, de la société. Responsables pour ne pas les décevoir, pour faire de leur vie une expérience inégalable, les transporter vers un univers merveilleux.
Aujourd’hui, plus que jamais, je me sens leur époux, leur frère, leur fils, leur père, leur ami le plus fidèle. Aujourd’hui, plus que jamais, (mes chers « 2″ lecteurs) je me sens si proche, si proche d’eux.

 

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