-02 La canción del príncipe azul / La chanson du prince charmant

par La Señorita y Martita

La première situation m’est arrivée quand j’avais 23 ans. Je travaillais en salle d’opération à Madrid, c’était avec un chirurgien plastique qui prenait sa retraite la même année…donc il devait avoir 70 ans parce que les médecins bossaient jusqu’à 70 ans…il se trouve que j’entrais dans la salle pour le café…je portais un pyjama avec le col en v et on me voyait le décolleté…quand c’était comme ça je mettais un sparadrap pour ne pas qu’il s’ouvre mais ce jour là je suis arrivé un peu tard et je ne l’ai pas mis…alors j’entrais dans la salle à café et lui il sortait…lui il était grand et moi, tu sais…je mesure 1m50, donc depuis sa hauteur on me voyait tout…alors il a introduit son doigt jusqu’au fond de mon décolleté et il m’a dit…avec une voix dégoûtante dont je me souviens parfaitement après 15 ans… « c’est quoi cette jolie chose que tu as là ??? »… le pire de tout c’est que moi…qui ai toujours considéré que j’avais un sacré toupet et, qui pensais que dans une situation comme celle là je foutrais un bon coup de pied dans les couilles de l’adversaire, je suis restée humiliée, gênée…j’ai baissé la tête et j’ai couru mettre le fameux sparadrap pour cacher mon décolleté, qu’à ce moment là, j’ai senti provocateur….

J’ai mis un peu de temps à le raconter à une copine…après on a décidé de parler avec les infirmières chefs et on pensait le dénoncer mais finalement, comme il était sur le point de prendre sa retraite… et ceci et cela…alors rien.

Je me suis mise à le raconter partout dans l’hôpital et à dire qu’il était un vieux salace…et le type m’appelle un jour et il dit qu’il veut me parler…j’ai cru qu’il voulait me demander des explications sur ce que je disais de lui…mais comme je savais que ce que je racontais était vrai je me suis armée de courage et je lui ai demandé ce qu’il voulait. Il se trouve que ce gros porc voulait que j’aille travailler avec lui dans sa consultation privée…il devait penser que comme ça il aurait des chances…enfin…un épisode lamentable…ce qui est rageant c’est que les personnes plus âgées auxquelles j’en avais parlé, au lieu de me soutenir pour le dénoncer, elles m’ont dit que c’était mieux de ne pas faire du bruit…en fin…

Et pour la deuxième histoire j’avais 27 ans…elle m’est arrivé avec un super bourge d’Oviedo, copain d’une copine…avec son appartement seulement pour baiser en plein centre ville…

On avait flirté à la fête où on s’était rencontrés mais moi je n’avais pas l’intention de sortir avec lui…ou pas plus que quelques baisers… il insista pour que je l’accompagne pour laisser sa voiture chez lui…on venait d’une fête d’un village…je n’avais pas envie mais à force d’insister j’ai cédé…et je ne voulais pas monter chez lui mais à force d’insister je suis monté…à force d’insister je l’ai embrassé…on s’est pelotés puis il commençait à aller trop loin et je lui ai dit non…alors il m’a pris par le cou et il m’a obligé à le sucer…et je me suis mise à pleurer et alors il m’a dit que je lui avais coupé le sifflet…et il osa encore me sortir… « si tu me croises dans la rue, tu me diras bonjour ??? » je suis partie de sa maison en pleurs…je me souviens que j’ai appelé Paola une amie qui bossait la nuit, je savais qu’elle était réveillée…

Je lui ai souhaité le pire à ce type et un jour j’ai su qu’il avait eu une attaque cérébrale et qu’il était complètement foutu avec une hémiplégie et j’ai pensé…pourvu que je le croise…et je l’ai vu…et j’ai couru lui dire bonjour… « saluuuuuut ça va ??? » et avec la bouche toute tordue il m’a dit  « niqué…je suis niqué… » et moi « je suis contente de te voir… » hahaha ! ça m’a fait plaisir…

Le plus fort c’est que dans les deux occasions je me suis sentie coupable…l’une pour avoir porté un décolleté et l’autre pour l’avoir embrassé et suivi son jeu…et ce n’est pas comme ça…c’est nous qui décidons quand, où et jusqu’où…ça alors, je suis sortie avec des types sensés être plus dangereux…et le plus bourgeois et le plus connu depuis toujours c’est lui qui a abusé de moi…cette histoire je la raconte aux mecs avec lesquels je sors pour qu’ils aient les jetons s’ils prétendent me faire quelque chose…héhéhé.

Martita

La primera situación me pasó cuando tenía 23 años y trabaja en quirófano en Madrid, fue con un cirujano plástico que se jubilaba ese mismo año…así que debía de tener los 70 porque los médicos antes curraban hasta los 70… el caso que yo entraba en la sala del café… llevaba un pijama de esos de pico y se me veía el canalillo… cuando era así yo solía ponerme un esparadrapo para que no se me abriese pero ese día llegué con el tiempo justo y no me lo puse…el caso es que yo entraba en la sala del café y él salía…él era alto y yo ya sabes…mido 1,50 así que desde su altura me veía todo …así que me metió el dedo hasta el fondo del canalillo y me dijo…con una voz asquerosa que todavía recuerdo perfectamente después de 15 años… »qué eso tan bonito que tienes ahí??? » …. lo peor de todo es que yo… que siempre me creí bien echada pa´lante y pensaba que en una situación así le daría una buena patada en los huevos al contrincante, me quedé humillada, cortada…bajé la cabeza y corrí a ponerme el famoso esparadrapo para tapar mi escote que en ese momento sentí que era provocador…

Tardé en contarlo a una compañera…entonces decidimos hablarlo con las jefas y pensamos en denunciarlo pero al final como el hombre estaba a punto de jubilarse y tal…y cual…pues nada…

Yo me dediqué a contarlo por todo el hospital y a decir que era un viejo verde…y un día me llama el tipo y me dice que quiere hablar conmigo…yo pensé que era para pedirme explicaciones por lo que iba diciendo de él… pero como yo sabía que era verdad lo que contaba me armé de valor y al rato le pregunté qué quería. Pues resulta que el muy cerdo quería que fuese a trabajar con él a su consulta privada… pensaría que así tenía tema…. en fin… un episodio penoso… la rabia es que a la gente más mayor a la que se lo conté en lugar de apoyarme para denunciarle me dijo que mejor no armar jaleo….en fin…

Y la segunda historia fue con 27 años… me pasó con un pijo repijo de Oviedo amigo de una amiga… con su piso sólo para follar en plena calle Fruela… 
Tonteamos en la fiesta que lo conocí pero yo no tenía intención de enrollarme con él… o no más de unos besos… se empeñó en que le acompañara a dejar el coche a su casa… veníamos de una espicha en Tiñana… a mí no me apetecía pero a base de insistir cedí… el caso que no quería subir a su casa pero a base de insistir subí… a base de insistir le besé… magreamos y entonces ya empezó a pasarse y le dije que no… y entonces me cogió por el cuello y me hizo chupársela… yo me puse a llorar y entonces me dijo que le había cortado el rollo…y todavía se atrevió a soltarme…si me ves por la calle me saludarás??? salí de su casa llorando… me acuerdo que llamé a Paola una amiga mía que curraba de noche y sabía que estaría despierta…

Le desee todo el mal del mundo a este tío y un día me enteré que le había dado un ictus y estaba todo fastidiado con una hemiplejía y pensé…ojalá me lo encuentre…y le vi…y fui corriendo a saludarle…hombreeee qué tal??? y con la boca torcida me dijo…jodido…estoy jodido…y yo…me alegro de verte….jajjaa! me quedé muy a gusto…

Lo más heavy es que en las dos ocasiones yo me sentía culpable…una por llevar el escote y otra por haberle besado y seguido el rollo…y no es así….nosotras decidimos cuándo, cómo, dónde y hasta dónde…mira que me he liado con tíos supuestamente más peligrosos…y el más repijo y conocido de toda la vida fue el que me forzó… la historieta la suelo contar a los tíos que me enrollo para que les entre el cague si pretenden hacerme algo malo… jejeje

 Martita

 

Les commentaires sont fermés.